1 - Écoutez l'extrait du journal de France 2 ci-dessous intitulé: "École : l'exemple d'une classe inversée" TROIS fois et observez bien les images.
Voici l'adresse web de cet extrait vidéo:
http://www.francetvinfo.fr/ecole-l-exemple-d-une-classe-inversee_428824.html
2 - Écoutez l'extrait en suivant la transcription donnée ci-dessous DEUX fois de plus.
3 - Ouvrez un courriel qui me sera destiné
pbaigue@graniteschools.org
4 - Dans "Subject" : Ecrivez simplement votre nom de famille suivi de "fait comme indiqué" ou "pas fait".
5 - Envoyez le mail à votre professeur de français au plus tard lundi 14 octobre à minuit.
Mardi soir. Réservez-vous une plage de temps de 40 minutes.
1 - Lisez les questions ci-dessous ("A" à "E") et comprenez-les.
2 - Écouter l'extrait DEUX fois de plus et observer bien les images.
3 - Écouter à nouveau en suivant la transcription TROIS fois de plus.
4 - Ouvrez un courriel qui me sera destiné
pbaigue@graniteschools.org
5 - Dans "Subject" : Ecrivez simplement votre nom de famille suivi de "fait comme indiqué" ou "pas fait".
6 - Copiez/collez les questions ci-dessous dans le mail et répondez aux questions en français.
A - Dans une classe traditionnelle, où les élèves suivent-ils les cours?
B - Et où font-ils leurs devoirs?
C - Comment Noan prépare-t-il le cours du lendemain?
D - D'après M. Bouchillon, que font tous les élèves en classe le lendemain?
E - Où le professeur retrouve-t-il ses élèves quand il leur dit :"Bonjour, allez en route!"
7 - Envoyez le mail à votre professeur de français au plus tard mardi 15 octobre à minuit.
Bon courage!
Voici la transcription ....
Ecole : l'exemple d'une
classe inversée
JT 20 heures – France 2 – 6 octobre 2013
(Laurent Delahousse) Mais d’abord, cette expérience menée
par un professeur et il n'est pas le seul à vouloir tenter d’initier de
nouvelles méthodes pour l’école. Lui a choisi de tenter la classe dite
"inversée". Les cours, ses élèves les suivent à la maison sur leur
ordinateur. En revanche, les devoirs, les exercices, ils les font à l'école.
Voyons comment tout cela se déroule. A Bordeaux, au collège Aliénor
d’Aquitaine. Isabelle Sabourault, Lou krikorian.
C’est le rêve de tous les collégiens. Après l'école, Noan
Ray rentre chez lui le sac à dos léger. Pas de cours à apprendre par cœur, pas
de livres ni d'exercices. Contrairement à son petit frère de CM2 qui lui croule
sous les calculs.« C'est un exercice de maths. »
« C’est avec des euros ? »
« Ouais. »
« D’accord. Alors, des vidéos ça, finalement c'est
quoi ? C’est le cours de demain que tu prépares ? »
« Voilà, c’est une vidéo qui sert à préparer
l'activité de demain. »
En guise de leçon donc, une simple vidéo de quelques
minutes réalisée par le professeur lui-même. Pour prouver qu'il a bien écouté,
Noan doit juste répondre à quelques questions.
« La question, c'est quelle est la population de la
France ? Il vient de le dire, donc, je mets 65,8 millions d'habitants. Donc là,
quelles sont les régions peu peuplées ? Les régions de montagne. Donc là, j'ai
plus qu'à envoyer et ça aura duré à peu près deux minutes. »
« Et là, tu n'as pas l'impression de faire du
copier-coller. Tu as vraiment l’impression d’apprendre la leçon ? »
« Oui, parce qu’en plus, enfin, c'est visuel, c'est une
vidéo. On apprend plus. C'est plus facile à retenir. »
L’auteur de la vidéo c’est David Bouchillon, l'un des
pionniers de la classe inversée en France. Dans ce collège, près de 40 % des
élèves n'apprenaient pas leurs leçons et ne faisaient pas leur travail. Avec
cette méthode, impossible d'y couper. Car avant même qu'ils n'entrent en cours,
ce professeur d’histoire a vérifié si la leçon a bien été vue.
« Tous les matins, je sais qui a vu la vidéo, qui a
regardé, qui n’a pas regardé. Et même l'heure à laquelle ils ont regardé. Par
exemple, voyez, y’a une jeune fille qui a fait son travail, il était 22H52, il
était très tard ».
Et pour le professeur aussi c'est du travail, 8 heures de
préparation pour une heure de classe. Pour les tenir éveillés, pas de cours au
tableau mais des exercices en groupe qui viennent prolonger la vidéo qu'ils ont
vue chez eux.
« Qu'est-ce qu'on demande là, en fait ? »
« On demande avec deux photos de comparer les deux
photos du Val d’Isère entre 1930 et aujourd'hui. »
« Dans les autres cours, on a tendance à plus s’ennuyer,
tout ça, à décrocher sur les cours. Tandis que là, on n'a pas le temps, en
fait, on fait les exercices et puis c’est tout. »
« Vous, ce que vous dites, c’est que ça fonctionne
mieux que le système traditionnel ? »
« Complètement mieux, puisque vous voyez, ils y sont
tous, tout le monde est au travail. Donc, partout dans la classe, ils sont tous
impliqués dans ce qu’ils font. Ils sont tous impliqués dans leur exercice. Et à
la fin, ils vont tous produire quelque chose, et souvent … surprenant, par
rapport à ce qu'ils auraient pu faire normalement. »
Des résultats qui seraient bien sûr, impossibles sans
équipements numériques. Ici, la classe inversée est un tel succès que la
professeur de sciences, elle aussi, s'y est mise.
« Tu vois, ils miment la réaction immunitaire. »
Les notions apprises à la maison sont jouées en classe.
« Les élèves me posent des questions, quand ils ont
besoin, ils se déplacent. C'est aussi plus dynamique dans la classe, c’est
moins statique. Voilà, moi, j'ai l'impression que ça fonctionne mieux. »
L'année dernière, sur les 150 élèves en classe inversée,
2 seulement n'ont pas suivi. Pour les autres, les bénéfices se sont vus sur les
notes. Entre 2 et 3 points de plus pour chaque enfant.
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